jeudi 17 janvier 2019

Un petit dernier pour la route : LE CORPORATISME

Je déplore les violences de ceux qui cassent les Mac'do. C'est les équipiers ceux qui bossent en vrai qui se planquent dans le magasin et devront eux ramasser les bris de verres en espérant qu'ils n'en aient pas reçus et n'auront pas de primes vu que c'est déjà si mal payé. Venez comme vous êtes…ils disent. Brûler les bagnoles et à qui elles sont ou jeter d'idiotes trottinettes sur des CRS - bien un truc de bobo.
Je connaissais un petit friqué qui vivait dans le Gers et s'amusait bien à venir à la Capitale pour tout casser pendant les manifs de 1995 puis repartait chez papa-maman. Maintenant c'est peut-être un supporter de La République en Marche - autres casseurs.  Un de ceux qui fabriquent des lois en un tour de main pour ficher tout le monde et empêcher les étudiants étrangers de venir étudier décemment ici. Alice Saunier-Seïté l'avait imaginé en 79 sous Giscard, eux veulent le faire maintenant et ici. Déjà que s'inscrire en fac c'est bien trop cher pour le commun des mortels.
Et ce que j'ai à dire ne justifie rien de tout ça. Ni les flashball que des gens se prennent à la tête. Mais même Mandela est devenu terroriste à force de violences et il n'était pas du tout parti pour ça. Mais la tôle personne ne pourra la lui enlever, des tas d'années à réfléchir et pas seulement sur ses écarts, alors que oui son but était de lutter justement sans violence. Rien ne justifie rien, pas la fin et laquelle et certainement celle de ces casseurs. Des néo-punks qui renouvellent l'adage idiot "No future" !  Là on y est imbéciles et la terre s'écroule de nos paresses et surtout intellectuelles. Après vous le déluge ? Mais alors qui finit par faire des gosses et congèle des ovocytes et pourquoi ? Pour finir en parents édentés?
Je viens de voir Gravity et elle est si belle la terre. Ils en sont jaloux et veulent la tuer finalement. Comme une mère que l'on aime pas ou plus. Pas de futur… c'est ça?

Mais oui le corporatisme me dégoûte et quand il concerne les journalistes c'est encore pire. A chialer sur leur "presse libre". Mais qui plaisante ? Même la bande à Barthès que je ne peux plus non plus regarder et en rajoute une couche et à son tour mélange tout ? Ca brûle devant Le Parisien ? Et alors ce sont des journalistes d'Etat-Grands-Patrons et tutti quanti. Libre ? Aux bottes des rois du CAC40 tous, ça se voit tellement. Et j'ai tellement beau jeu de dire ça. Ils invitent des Gilets Jaunes, si c'est pour se retrouver devant Monsieur Apathie ou Caroline Roux je ne vois pas ce que ça veut dire. Piketty est invité au Quotidien et Yann le trouve "Trop bavard", de dire que l'économie vous a tous racheté. Qu'il reste tant de choses injustes à dire entre deux pubs pour Chanel la collabo ou les caleçons de Hugo Boss celui qui a dessiné l'uniforme nazi ? Allez ça se tassera, ça reviendra à vos ordres. Mais il y a un paquet de vrais journalistes qui pointent et d'autres qui restent au placard. Des gens qui essayent de respecter le métier, un job si important. Et quand on voit qui dirige les Ecoles de Journalisme toutes à moitié privées, on peut déjà se poser d'autres vraies questions. Tout sera soupoudré d'entre-soi et de bonnes blagues qui ne font plus rire que vous. Il ne s'agit même pas de déception, mais d'une autre colère et j'en ai dans le barda.
Pourtant je rigole quand ils arrivent pour certains presque à désaper Benjamin Grivaux et sa moue dédaigneuse. Comment ils ont du baliser !
Photo Ouest France : Gilets Jaunes à Quimper


J'avais une amie qui faisait l'infirmière râlant chaque jour contre son propre métier qu'elle faisait bien, en même temps que d'être bonne photographe. Je parle mal un soir des médecins (et presque tout les infirmiers pensent qu'ils pourraient faire mieux que cette autre corporation, s'y connaissent sacrément), alors qu'on a besoin des uns et des autres. Mais quand j'ose parler mal de certains médecins l'ex-copine dont le Père Est Médecin me hurle dessus, se ménage une vraie crise d'hystérie que j'observe médusée et se barre. De toute manière c'est moi qui serait enfermée puisque le monde médical a toujours raison. Et je ne reviendrai pas sur les médecins qui ont semés la mort en Allemagne et y sont restés à peine égratignés par le procès de Nuremberg. C'est pas grave ils nous sauvent. Ah oui ? Quand j'ai vu dans un biopic qu'ils donnaient deux ans à Stephen Hawking ou veulent le débrancher, pour des médecins d'un CHU de Bordeaux où il était venu voir un opéra. Et vivra encore longtemps après cet...incident. Ils n'ont pas toujours tort, mais pas toujours raison non plus. Les mystères de la vie leur échappent parfois à eux aussi.



Alors les grands débats des chaînes d'infos avec leurs invités cautions, à pleurer sur Charlie MAIS… menacés seulement de perdre leur train de vie eux. Allez vous faire foutre. La violence c'est vous qui avez tiré les premiers. Jamais concernés non plus. Alors "les Français" par-ci ou par-là comme si vous habitiez tous à Monaco ou dans un autre Paradis fiscal me fait sourire et regarder tout à fait autre chose. Vos patrons on en connaît tout les noms. Et France Télévision ah! ah !ah!! France Inter la rebelle hi! hi! hi! Il n'y a que ma famille pour croire encore ça. Et après me faire enfermer. Si ça peut vous faire plaisir. Je ne suis pourtant pas la seule à en faire le constat. Et en convalescence je ne suis pas l'égérie des manifs. Malade du monde et surtout du vôtre.
BONNE ANNEE !