jeudi 16 janvier 2020

En 2020, il n'y a que la vérité qui blesse

Je ne les supporte plus ! TOUTE la Macronnie, jamais loin de la baronnie et j'en vois défiler sur LCI dont je fais la pub, mais je supporte moins les autres chaînes d'infos. Je n'écoute plus France Inter-La snob depuis la grève et je regarde la matinale de Jean-Jacques Bourdin… et pourquoi pas. La matinale de LCI est insupportable (sa présentatrice) et BFM je ne m'y fais pas, sinon parfois pour certains faits-divers. C'est une question de groove et LCI c'est des débats non-stop et j'aime ça, bien malgré moi. Et pourtant la plupart des experts y sont odieux comme ailleurs à de rares exceptions près. La Gauche y est décidément mise à mal, mais c'est quasiment partout pareil. 
J'ai de la constance, le matin au moins, si je n'ai rien à écrire.
De mon entourage minimaliste, je suis la seule à m'intéresser encore à la politique, même si à maintes reprises je tente de la fuir et de diverses manières. Mais cette époque est trop importante, même si pour mon cas personnel, je suis sur une île dont je suis la seule habitante. Aujourd'hui je suis allée chasser et pécher, enfin acheter du frichti, de la mangeaille pour survivre. Et ce verbe est juste. La survie en milieu hostile. Je m'en sors à peu près et comme dit l'autre : "A chaque jour suffit sa peine".
J'aimerai pourtant vraiment avoir de vrais interlocuteurs en matière de politique, même pas du même avis, peu importe pourvu que le monde compte. La grand monde. La télé c'est ma vie par procuration, pas moins.
J'ai peur et j'espère, les deux noués constamment. Et ça c'est vraiment nouveau. Le pire étant les jours où je n'espère en rien et où je ne suis rien. Je ne suis alors plus que peur.

Je dois avouer, j'ai vu sur Netflix la série Spinning Out qui se passe dans le monde du patinage artistique (qui a priori ne m'intéresse pas vraiment, les horribles costumes qu'ils portent, je ne comprends pas puisque ça se passe de nos jours). Ce qui m'a intéressé c'est le fait que la mère et la fille soient bipolaires. D'abord je ne savais pas que ça pouvait se transmettre aussi directement. Et pourtant les psychiatres demandent si il y a d'autres bipolaires dans la famille. 
Mon univers et ma folie, puisqu'il est dit qu'"on a la culture de sa folie", n'ont rien à voir avec les rêves de podiums de patineurs. Et pourtant des rêves de podium j'en ai fait. Et je vois cette jeune fille qui arrête ses médicaments et n'a plus peur de se lancer sur la glace et de faire des figures improbables et difficiles qu'elle réussit parfaitement. Mais déborde dans tout le reste de sa vie et fait du mal à ceux qui l'aiment le plus. J'en suis sortie mal. La métaphore est bien jouée. Elle est hantée par sa fracture du crâne, car elle est tombée et les images et la peur lui viennent. Tête fragile et les risques qu'on lui fait prendre.
Quand je suis dans la manie je ne sais pas si j'écris bien, mais je le crois, je dessine bien, je joue du piano avec beaucoup de sensibilité. De cela il m'en reste des traces. Mais dépressive, je n'ai plus qu'à me gaver de séries, mon dernier abri.
Je ne sais pas qui peut gagner dans ce duel.
Il n'y a que la vérité qui blesse.
A partir de la première bouffée délirante, le monde est brisé à jamais. J'ai essayé de réparer, d'y croire que c'était réparable. Juste un mauvais rêve. A partir de la première bouffée délirante, j'ai toujours cru que je n'étais pas folle. Et je me trompais. Le complot qui sous-tendait certains de mes actes ou de mes propos, j'y ai cru jusqu'à l'année dernière.
L'année dernière étant la pire année de ma vie. Mais maintenant je me dis que je ne suis peut-être pas au bout de mes peines. Et que dire de toutes mes peines...

Mon île n'est pas si mal située, dans ce quartier de mon enfance d'une ville que je ne connais plus. Paris me manque, mais je suis heureuse d'avoir un toit en cette étrange époque et peut-être que la province va mieux à ce que je crois avoir à découvrir d'elle et de moi. A Paris la distance avec une certaine réalité est plus mince. Il n'y à qu'à voir les grèves et comment elles altèrent la vie des Franciliens qui assurent.
Un gouvernement aussi sourd qu'aveugle, c'est du jamais vu. Ils vont tout passer par ordonnances ? Le plus moche des président de la 5e République qui trouve que la rue est violente ??! Mais quelle violence que leur 15 jours de vacances et maintenant cette rentrée au pas de charge. Quelle violence que leur assurance, leur arrogance à tout ces députés et ministres que je vois défiler sur la télé. Du jamais vu pour moi. Une violence qui nous atteints tous. 
Magnifique et violente image des avocats qui jettent leurs robes au pied de Belloubet. Alors les blouses, les manuels, les chœurs de Radio France, les gilets de ceux de la police scientifique plus loin les petits rats de l'Opéra. Il se passe quelque chose de spécial en France et pas seulement violent. Inventif et viral, comme l'époque. Dangereux. Et qui est responsable ?
Vercingétorix et César, siège d'Alésia

C'est magistral comme Vercingétorix qui jette ses armes sur les pieds de César, dans la BD. Et vlan!! Dans ta face Macron !!!

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