samedi 16 mars 2019

PARTAGER, UN MOYEN ET UNE FIN

Je pense que partager reste la seule solution pour la terre et pour les humains. Je ne parle pas du tout d'un partage au sens religieux, ni même que tout le monde doit avoir la même somme d'argent au fond de son porte monnaie. Il peut y avoir des gens plus riches et d'autres moins. Moi j'ai juste de la chance, peut-être une seule, c'est d'être indifférente à la richesse financière. Il me suffit d'avoir au moins un toit et de quoi me nourrir et de pouvoir acheter un peu de l'essentiel. C'est beaucoup et n'est pas un truc de cul-bénit du tout non plus. Certains ont appelé ça être des "décroissants" puisqu'il faut des formules à propos de tout.
Je pense tout de même que si les riches étaient moins avides quelque chose changerait sur cette terre. Les jeunes qui prennent conscience, bien forcés, que nous sommes en train de démolir la terre ne sont pas des hurluberlus qui s'agiteraient pour une sorte de fin des temps comme il y en a eu dans plein de civilisations, c'est une réalité dont cependant beaucoup d'autres ne veulent pas prendre conscience pour tout garder, le beurre et l'argent du beurre encore. C'est "après eux le déluge", mais là c'est pour de bon, n'en déplaise à Elisabeth Levy ou à Donald Trump qui a pourtant des enfants.


Je regardais hier une émission de Canal sur la fashion week et même si des tas de vedettes, de People que j'aime bien y participent, je trouvais un peu délirant tout cet argent dépensé pour ça. Et l'enthousiasme de Mademoiselle Agnès et de tout ces gens qui effectivement travaillent beaucoup, ça c'est très clair, semblait tout de même un peu fabriqué et un peu à côté de la plaque d'un monde qui aspire tout de même à autre chose pour une majorité de gens. Je n'imagine pas la suppression de ce genre de manifestations, je ne suis pas communiste non plus, mais autant d'ampoules grillées pour la marque Céline je crois quand en Afrique des villages entiers sont dans le noir, là le partage il me semble prend un certain sens. Quand je vois aussi la nourriture qui peut être gâchée dans l'Upper East Side illustré par la série Gossip Girl dont j'ai déjà parlé (sinon à quoi bon regarder et pas seulement pour le fun) je ne comprends pas. Les mêmes gens qui vivent de leurs histoires de Fondation pour donner bonne conscience à qui ?
Il n'y a jamais eu de gens aussi riches qu'en cette époque. Je voyais à C'est à dire sur la 5 Jérôme Fourquet de l'IFOP qui vient d'écrire un livre pour expliquer que la France est plus morcelée que jamais, que ce qui nous rassemblait comme l'Eglise Catholique, tombait en déliquescence. Et c'est peut-être aussi parce que le Monde est plus vrai pour chacun. Les enfants du Monde défilent et pas seulement de France ou de Navarre, sans pourtant que les identités des Français, des Algériens ou des Chinois ne s'effacent. Ca c'est la culture dont nous sommes faits. Les gens voyagent plus et de tout les coins du Monde, justement à l'heure où il s'effrite. C'est de moins en moins cher de voyager, mais à quel prix ? Cela aussi nous devrons le réguler nous même et bientôt ne pourrons plus nous agiter pour nous rendre partout puisque ça abime la Terre aussi.
Elle compte cette Terre pour moi et les gens qui sont dessus aussi. Partager et respecter, c'est bien obligé de devenir deux verbe importants. Ceux qui ne veulent pas entendre ça, ont déjà les moyens de s'acheter des prothèses auditives nec plus ultra.
Le livre Dune me vient en tête souvent et d'autres livres de science-fiction avec. Dans ce livre de Frank Herbert, c'est la terre qui n'est plus que du sable, mais nos vaisseaux spatiaux ne sont pas encore au point et ne le seront, même si on imagine une accélération qui nous concerne, pas pour tout le monde. Est-ce pour cela que des gens en veulent tant dans leurs escarcelles ? Echapper au pire n'importe comment et à n'importe quel prix en oubliant les autres ? C'est dommage. La terre était une si belle planète.

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