ou
Des
Mengele
comme
s'il en pleuvait
Hélena
– Il fait beau aujourd'hui... Pas trop chaud.
Vania
– Un temps idéal pour se pendre
Oncle
Vania
Anton
TCHEKHOV
C'est
central.
Écoutez
ce problème d'une classe de joyeuses têtes blondes, des écoliers
allemands qui devaient au début des années 40 résoudre un problème
de calcul de cette teneur :
« Un
aliéné coûte quotidiennement 4 marks, un invalide 5,5 marks, un
criminel 3 marks. Dans beaucoup de cas, un fonctionnaire ne touche
que 4 marks, un employé 3,65 marks, un apprenti 2 marks. Faites un
graphique avec ces chiffres. D’après des estimations prudentes, il
y a en Allemagne environ 300.000 aliénés et épileptiques dans les
asiles. Calculez combien coûtent annuellement ces 300.000 aliénés
et épileptiques. Combien de prêts aux jeunes ménages à 1000 marks
pourrait-on faire si cet argent pouvait être économisé ? »
(Manuel scolaire nazi, cité par A. Grosser, Dix
leçons sur le nazisme,
Fayard, 1976).
Question
de robinets avec Robert Ménard en maître d'école.
Économie,
le mot est lâché, pas seul et pour tous ceux qui agirent ainsi.
L'Allemagne qu'on a autant désignée en cela, et avait sous le
régime nazi ce souci constant d'économie concernant les bouches
inutiles – les « parasites »
terme à la mode encore aujourd'hui, miroirs déformants dont ils
ont horreur ces fabricants de pesticides – comme elles furent
considérées, n'est pourtant pas seule concernée par ce bain
d'eugénisme. Ce sera le cas dans bien d'autres pays pas en reste et
cités dans ce qui suit, et j'en oublierai. Alors il faut l'évoquer
cette litanie de trains fantômes, ce massacre, et oublié avant même
d'en avoir pris connaissance. Un meurtre répété avec conviction et
préméditation.
Si
je ne le fais pas qui le fera ?
Ras-le-bol
d'avoir à payer pour une telle population qui déshonore le grand
Reich et ne lui sert à rien. C'est dire. Nous voilà pourtant avec
un constat généralisé et désolant de gouvernements les plus
divers et dont l'Amérique aura la palme finalement ou fera plutôt
partie du peloton de tête dans cette course contre la vie.
Dans
cet exercice d'une l'école allemande au temps du nazisme, il ne
s'agit pas tout à fait comme on le lit d'un problème de
robinetterie, mais bien d'un exemple tranquille et parlant. Qui
d'aucuns de ces enfants qui doivent résoudre le problème,
n'auraient pas peur de la folie, du handicap et des criminels
(épargnés eux d'une certaine manière, les droits communs finissant
finalement en surveillants dans les camps de concentration, leur
sacré sens de la loi...) et préféreraient qu'on enterre la peur
qu'on a de ça ?
Quand
j'étais enfant je croisais un petit groupe d'enfants atteints de
trisomie 21 et à l'époque on disait plus cruellement des mongoliens
avec leur regard d'Inuit. C'est ce visage étranger dont j'eus le
plus peur et honte tout à la fois, ignorant encore que je prendrai
le même train...
Sur
le calvaire des subventions de l’État, d'un Golgotha imaginaire,
trois larrons discutent encore de fric avant que de mourir. A droite
le criminel qui n'est pas celui qui coûte le plus cher, mais
n'empêche, 3 marks c'est 3 marks. Mais ce droit commun recyclé qui
surveille avisé les deux autres, même crucifié. A gauche l'aliéné
qui pense en ricanant aux dépenses de ceux qui le crucifient, ayant
l'air de se moquer de ces économies de bout de chandelle lui qui
reçoit soi-disant 4 marks.
Avec
lui, grâce à lui et les siens on parviendra à trouver la bonne
dose de Zyclon B qui gazera ensuite la moitié des Juifs de ce monde.
Et
au centre l'insolent invalide qui n'a plus rien à dire, et coûte
encore bien plus cher à la communauté allemande, selon cet exemple.
Ce boiteux, et qui bouffe tant d'argent jusque-là avec ces 5,5 marks
qui lui seront peut-être alloués, au moins dans l'exemple. Qui
mourra de plus et aussi de leur désintérêt haineux.
Qui
a besoin d'un fou, encore moins de celui qui a reçu une vie bancale
en un héritage méprisé par le grand Reich, le règne des hommes
forts et blonds aussi typiques que Goebbels qui les a construits ses
golems, lui en Alberich de la mythologie germanique, tordu de désir
dans la coque de sa petitesse, son allure de gnome de vrai anti-héros
allemand. Ça n'a pas l'air de se voir, puisqu'il parle ainsi et que
beaucoup l'écoutent au coeur d'un mirage vert de gris.
Comme
s'il ne s'agissait que de chasser la peur en soi et de lui ? Les
enfants aussi ont donc autant peur des dingues, de toutes les
malformations possibles comme on le leur explique, les entraîne et
leur enseigne tôt, et on voit bien qu'ils sont aussi inutiles que
ces mutilés de guerre à qui on a du mal autant de remettre un
argent pour ce qui peut ressembler à de la désertion. Bouches
inutiles dans ce monde d' « hommes forts », de
lignées les plus pures. S'il en est. Quand on reparle de ces
« hommes forts » comme aujourd'hui, Poutine ou Trump, que
certains en refont des modèles, c'est une alerte, quelque chose qui
doit faire peur et dont on il faut vite nous prémunir. Chez nous il
y a des ombres qui s'agitent. On prie que ça s'arrête.
Qu'est-ce
que c'est que ces 4 marks des dingues et d'où viennent-ils sinon du
porte-feuille de leurs parents allemands ? Problème dans le
fond résolu très vite. On va les supprimer en premier et peu de
gens y trouveront à redire, sinon quelques voix sitôt bâillonnées.
Le prix de revient des asiles d'aliénés est plus cher que celui du
gaz, en un pogrom
médical.
Pas
encore commémoré comme on remporterait enfin un Oscar du meurtre
médicalisé qu'ils ourdiront.
Vite
fait, la solution au final la plus efficace pour soulager des dingues
est trouvée. Ils sont les premiers gazés justement sur lesquels on
expérimente le Zyklon B, l'expérimenter jusqu'à la bonne dose de
ce méfait et autres expériences comme des tortures réelles à ciel
ouvert, principalement sans anesthésie. C'est en quelque sorte le
retour de la controverse de Valladolid. Mais ici ils ont la réponse
sans longues palabres : les fous n'ont pas d'âmes quels qu'ils
soient, sont détraqués à mort. Tous les handicapés finalement.
Alors
Wikipedia, oui cette encyclopédie à la noix (mais vous explosez
vite en vol si vous y vouliez raconter n'importe quel bobard), et
fait une liste pas exhaustive mais vérifiable. Je ne suis pas tout à
fait sûre que cela puisse s'inventer.
Et
où aurait-on pu trouver ainsi rassemblés ces crimes contre
l'humanité qui vous concerneront tous jusqu'au silence, jusqu'à de
pauvres dessous de table ? Et on voudrait presque souhaiter que
cette liste soit sujette à caution. Vous ne l'auriez pas lu si je
n'en faisais là le résumé, espérant encore que vous lisiez ici ma
synthèse.
Au Canada,
une loi de 1928 n'autorise la stérilisation qu'en cas d'accord du
sujet ou de son tuteur, en fonction de la compétence de celui devant
effectuer l'opération. Dès 1937, collusion des temps, un amendement
autorise alors la stérilisation forcée des handicapés mentaux,
sans leur accord ni celui de leur tuteur. Fini, ils sont décidés.
La province d'Alberta accrut encore l'ampleur de son programme de
stérilisation après la Seconde Guerre mondiale jusqu'en 1972, date
de clôture de ce programme, 3000 personnes auront été opérées de
force.
Les femmes, les jeunes et les
minorités forment la majorité des cibles du programme. Les mineurs
considérés comme « handicapés mentaux », sont placés
sous la dépendance d'adultes, ce qui les prive donc de tout
consentement. Les Métis et les Amérindiens sont aussi largement
visés, quel que soit leur âge par ailleurs (formant 2,5 % de
la population, ils représentaient 6 % de la population détenue
dans des institutions psychiatriques, et, à la fin du programme,
25 % des victimes).
Qui le savait dites-moi ?!
Qui s'en fout au point de ne le trouver que dans une encyclopédie de
bric et de broc ? Et évite bien des recherches quand on
découvre une telle liste.
On
leur impose le statut de « déficient mental », les
privant alors facilement de droits civiques et les assujettissant à
cette stérilisation contrainte. Les femmes, en particulier jeunes,
pauvres et célibataires, forment une grande partie des victimes.
Alors si on les soupçonne de prostitution (à revoir, relire Les
Misérables
et l'admirable démonstration (là est l'art de Victor Hugo) quand
Fantine la mère de Cosette soupçonnée aussi et par la Loi entière
dont l'inspecteur Javert est le représentant zélé, expert à
détecter la fange et l'éradiquer, qui tue Fantine si on sait lire).
S'ils sont donc dits dépravés c'est encore plus simple, devant leur
Dieu, et laisse plus indifférent encore, si c'est possible. Des
femmes de mauvaises moeurs, aux agissements qui favorisaient, selon
leurs théories en vigueur, la « dégénérescence »
morale. Si leur sort personnel est considéré comme au-delà de
toute rédemption, du moins n'auront-elles fort heureusement pas de
progéniture « décadente ». C'est du sérieux...
Sinon l'Amérique
a été le premier pays à mettre en place un programme officiel de
stérilisations contraintes, dans le cadre d'une idéologie eugénique
alors en vogue, représentée par Madison Grant et d'autres. Sont
ainsi stérilisés contre leur gré, plus de 64 000 personnes
des années 1900 aux années 1970.
Battus à plate couture les
Mengele
et autres médecins d'une Allemagne pourrie de l'intérieur, sans que
jamais personne ne soit au courant, sinon les familles, sinon les
intéressés, un jour ou l'autre.
Alors aux USA pour certains
peut-on leur fait grâce d'un mensonge plus gros que n'importe quel
oeil, où les médecins, le personnel soignant – si on peut encore
l'appeler ainsi – leur diront qu'ils n'ont fait l'objet que d'une
simple appendicectomie ? C'est seulement trop tard qu'ils
pourront constater l'immonde, l'horreur de cette violation de
domicile, la dernière vérité d'un vide pour jamais.
Ce programme vise les retardés
mentaux, les personnes sujettes à des troubles psychiques. Alors qui
aura le cran de s'en soucier ? Et pour quel intérêt ? Qui
cela choquera-t-il puisque jusqu'à aujourd'hui n'importe qui
l'ignore et continue, ne risque pas de s'y intéresser ?
Personne n'a tourné avec des pancartes, enfin je ne crois pas, pour
hurler contre cette intrusion-là majeure, ce crime d'Etats.
De plus certains États
d'Amérique, plus perfectionnistes encore, visaient aussi les sourds,
les aveugles et les épileptiques, toutes les victimes de
malformations congénitales. En outre, les Amérindiens ont aussi été
aussi victimes de ce racisme d'État, cet eugénisme mortel, cette
régulation morbide. Nombre d'entre eux furent donc aussi stérilisés
contre leur gré, sans même en être non plus informés, lors de
séjours en hôpital. D'autres stérilisations, à une moindre
échelle, ont eu lieu en prison et dans le cadre pénal, en visant la
criminalité. Au total, plus de 65 000 personnes ont été
stérilisées dans 33 États différents dans le cadre de programmes
semblables.
Yes you can !
« Nous avons vu plus
d'une fois que le bien public peut exiger la vie des meilleurs
citoyens. Ce serait étrange qu'il ne puisse en appeler à ceux qui
ruinent déjà la force de l'État pour des sacrifices moins
importants, qui ne sont d'ailleurs souvent pas ressentis comme tels
par les personnes concernées, afin de protéger la société contre
un excès d'incompétence. Il vaut mieux, pour le monde entier, qu'au
lieu d'attendre qu'on exécute la progéniture dégénérée à la
suite d'un crime de leur part, ou qu'on les laisse mourir de faim en
raison de leur imbécillité, la société puisse empêcher ceux qui
sont manifestement incapables de perpétuer leur genre. Le principe
qui soutient la vaccination obligatoire est assez large pour
légitimer de sectionner les trompes de Fallope (…) Trois
générations d'imbéciles sont suffisantes.
La Suède,
des années 1930 aux années 1970, a stérilisé 62 000
personnes sur une population totale de plus de six millions
d'habitants.
La
stérilisation était une condition préalable pour pouvoir conserver
la garde de ses enfants, toucher une aide sociale, ou être libéré
de prison ou d'institutions psychiatriques. Active principalement
dans les années 1930 et jusqu'au milieu des années 1950. Mais on
mentirait si on ignorait que des maltraitances aussi violentes que
moches continuèrent par la suite. C'est seulement en 1997... que ce
programme eugénique souleva la polémique.
La législation eugénique est
votée en 1934 et abolie en 1976. Une enquête gouvernementale
publiée en 2000 estime que 21 000 personnes ont été
stérilisées de force, 6 000 stérilisées avec un « accord
formel » déguisé en «consentement éclairé ». C'est
dire. Tandis que les motifs de 4 000 autres cas de stérilisation
restent indéterminés. L'État suédois paya par la suite quelques
indemnités aux victimes. Tout ça ne sera jamais en une de vos
journaux, vos tabloïds aussi muets sur le sujet. Rien qu'un objet
ignoré, comme un résidu.
Le
programme a comme objectif principal de prévenir les maladies
psychiatriques.
Néanmoins,
tout comme au Canada ou aux États-Unis, il comporte un volet raciste
que l'on ignore autant, en ce que les savants responsables du
programme et les médecins qui se chargent des stérilisations,
croient fortement en une connexion entre la « race » et
l'« intégrité génétique » des individus. Dans ces
décennies tardives, les « malades mentaux » représentent
la plus grande partie des victimes.
En Suisse
Dans le canton de Vaud, la stérilisation des personnes atteintes
« de maladie mentale ou d’infirmité mentale » est
légale de 1928 à 1985. Les personnes ainsi stérilisées se
comptent « par centaines » dans ce canton. Stérilisations
ou castrations contraintes qui furent pratiquées cependant dans
toute la Suisse.
Neutralité
bienveillante.
Parmi les autres États ayant
instauré de telles pratiques, on compte l'Australie,
la Norvège,
la Finlande,
l'Estonie,
la Slovaquie,
l'Islande
et quelques pays
d'Amérique Latine
(dont le Panama).
Le
monde...
Au
Royaume-Uni,
le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Winston Churchill (handicapé à
son tour comme on le découvrira tardivement, maniaco-dépressif non
déclaré), mit en place une clause instaurant la stérilisation
contrainte dans le Mental
Deficiency Act de
1913. Mais l'écrivain G.K. Chesterton mènera une campagne
victorieuse pour son abolition.
Récemment,
des cas de stérilisations forcées auraient encore lieu au Mexique
Et ils sont rares les pays qui le
font. C'est la preuve partout d'un mépris, d'un rejet, d'un mal,
d'une horreur à éradiquer et qui n'existe pas. Ce qui semble être
comme l'oeuvre du diable. Une monstruosité à laquelle chacun peut
échapper en devenant les monstres d'un non-lieu, jamais coupables,
jamais désignés, vous.
En
Allemagne, tellement montrée du doigt pour ces horreurs-là, comme
on camoufle le
secret d'eux tous,
quand tant d'autres pays sont concernés par ailleurs.
On
trouve pourtant à Berlin un mémorial
inauguré en 2014 (sic) qui est un grand mur de verre situé devant
le Tiergarten de Berlin, là ou les nazis avaient installé les
bureaux du programme d’extermination,
qui commémore et rappelle que 300
000
fous ont été embarqués pour jamais. Ailleurs on se tait simplement
et franchement.
Quand je vois comme la folie est
encore aujourd'hui mise au ban, le handicap regardé du plus mauvais
oeil partout. Je comprends que personne ne sache ou ne se souvienne.
Et que cet eugénisme pas mort peut et pourra prendre de nouvelles
formes armé de nos nouvelles technologies, nos soi-disant nouvelles
logiques, avec les mêmes peurs pourtant.
Récemment,
les gouverneurs de beaucoup d'États d'Amérique du nord, en
commençant par la Virginie, puis l'Oregon et la Californie, ont
présenté des excuses
publiques
pour les programmes de stérilisations contraintes. Néanmoins, aucun
n'a proposé de compensation financière,
au prétexte que peu de victimes étaient encore en vie et qu'il
était difficile de retrouver leurs traces administratives.
Au
moins une plainte a été déposée, déclarant dans Poe
V. Linchburg Training School and Hospital
(1981) que la stérilisation était anticonstitutionnelle. La
plainte fut rejetée,
au motif que la loi n'était plus en vigueur. Futé et sacré
argument qui annule tous et toutes comme une prescription ravageuse.
Les défenseurs
reçurent néanmoins quelque indemnisation,
au motif que la loi elle-même demandait l'information des patients,
obligation qui n'a pas été satisfaite.
En France
et en date du 2 février 2012, un collectif de 15 jeunes françaises,
originaires de l'Yonne, et stérilisées à leur insu courant
1990,
toutes handicapées mentales légères, ont vu leurs
plaintes classées sans suite en 2007
par le parquet d'Auxerre. Elles ont à nouveau entamé une procédure
contre l’État, laquelle vient d'être déclarée
recevable par la
cour européenne des droits de l'homme.
En Suisse,
l'indemnisation des victimes n'est pas envisagée par le
gouvernement.
Nous
notre expression c'est radin
comme un suisse
et pas comme un juif comme d'aucuns disent ou comme un Ecossais.
Autre racisme, pour atteindre la forteresse Suisse.
L'État suédois
paya par la suite quelques indemnités aux victimes.
Qui dira que cela ne pourrait pas
se reproduire ?
Et
déjà notre
gouvernement,
et donc avec
l'aval de
la
détestable ministre
de la santé Marisol Touraine,
dame mobilisée principalement par la lutte anti-tabac – son fils
fumerait-il trop de tarpés ? Ou pire ? – et ce vieux
combat qui continue de m'étonner. A ce point ? Combat premier
de tous les ministres de la santé qui la précèdent, la suivront.
Dans un temps où l'on apprend que la pollution généralisée est
responsable d'autant ou sinon plus de morts, dépassant les fumeurs.
Elle appartient à ce
gouvernement qui a esquissé il y a quelques mois un projet d'araser
les minimums sociaux, et donc certaines allocations comme celle des
Adultes Handicapés qui finiraient bien moins indemnisés, comme
prévu. Projet vite tu et pourquoi ? Mis sous quel boisseau ?
Gouvernement qui s'amuse déjà et commence à sucrer des allocations
logements (lire Marianne
(M 01392) sur
le sujet) ? Alors la droite, ne parlons même pas de ses
extrêmes, pourront reprendre allégrement ce projet d'une gauche qui
n'a plus de nom, plus d'identité, une gauche folle à son tour.
Ils y sont bien arrivé en Grèce
où des handicapés ont défilé en vrai quand on leur a supprimé
toutes leurs allocations.
Un
défilé de handicapés, difficile projet. Et reste rare. Se balader
dans vos villes en fauteuil, bonjour le mépris ! Sans parler de
cette invention imbécile d'une mad
pride.
Un échec patent d'ailleurs.
Fier d'être fou... Qui pourra
l'imaginer ? Ou sinon nous compter ?
Personne
de ceux qui sont hors normes ne sont et ne seront jamais
véritablement en sécurité, pas à l'abri du mépris d'abord. Mais
il n'est rien à côté du dégoût méchant de ceux qui n'aiment pas
l'image que leur renvoie le handicap – eux qui ne l'admettront même
pas, sacré menteurs d'un faux portrait. L'eugénisme fait long feu
et les avancées
scientifiques permettent déjà de détecter au moins la Trisomie 21.
Alors ils pourront bientôt nous épargner le pire et mieux, du
dedans du ventre de la mère, du dedans de l'ombre, un meurtre sans
traces, même émotionnelles. Supprimer les idiots, magnifier je ne
sais quelle intelligence.
Je
sais déjà que le cerveau regimbera à toutes vos monstrueuses
expériences. Mengele on le voit n'est pas le pire ou surtout pas le
seul. Cités dans des écrits que personne ne lira, que personne
n'inquiétera. Ce sont des médecins tout de même ! comme le
rappelle Michel Cymes dans un ouvrage sur le sujet. Médecin lui-même
il s'étonne de cette trahison, n'y pige rien de ce qu'il a en lui
comme envie de soigner, face aux atrocités de vrais médecins dont
ces malades
ont fait l'objet de tortures. Piétiner à ce point le serment
d’Hippocrate, le souiller ainsi, impensable et bien réel autant
pour lui.
J'avance seule que même bricoler
des gènes épatants, des gènes qui parlent bien, trafiquer et
envahir le cerveau d'implants qui le feraient dérailler autrement,
façonner un magnifique Golem, ça ne marchera pas. Et c'est garanti,
par moi.
Le cerveau restera bien plus
imaginatif qu'eux tous. Il ne confirmera jamais leurs doutes. Ils
continueront cependant de pister l'intelligence, à l'envers, comme
Google par exemple pour qui l'éternité ne compte pas seule.
L'intelligence, un foutu sale
Graal, comme s'il s'agissait d'un joyau, de l'or en barre, un truc
qui de toute manière doit d'abord, essentiellement, rapporter et du
blé. Reproduire le cerveau d'Einstein et quelle absurdité. L'argent
est comme on le voit toujours et pour tous la clef de songes
macabres, le nerf de délires mortifères. Dans certains téléfilms
américains on peut entendre parfois des pères dire qu'ils ont
investi tellement d'argent dans l'éducation de leurs enfants, pour
être admis et cracher au bassinet des meilleures universités,
qu'ensuite ils voulaient légitimement rentrer dans leurs frais.
Alors je suis fière de ce qu'ont pu être les universités
françaises et on devrait aussi conserver cette manière-là
d'envisager l'enseignement poru les plus nombreux. Même si dans le
fond on y retrouve toujours les mêmes. Mais c'est ou c'était
possible, chez nous.
Être
débiteur, si c'est ainsi aussi que ça commence. Et c'est le pire le
plus souvent qui adviendra. « America
first ! ».
La dette envers toutes ces
personnes mutilées dépasse de loin la dette de la France et d'aucun
autre pays où chacun hait en soi la folie qui pourrait s'y nicher.
C'est une peur absolue, vérifiable, notable. Un tripe 0 en or. Les
banques continueront de s'y retrouver. A vos devoirs. A vos
problèmes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire